Un voyant ( ou une voyante ) a plusieurs responsabilités vis à vis de son consultant ou de sa consultante.
La première responsabilité qui lui incomble est d'informer des risques potentiels d'addiction ou d'accoutumance ( recherche de réponse systématique par la parapsychologie ) pouvant subvenir à la suite d'une première consultation de voyance ou d'une première consultation médiumnique.
La deuxième responsabilité qui lui incomble aussi, c'est de vérifier la récurrence des demandes de consultation de voyance ou de contact avec les défunts par ses consultants ou par ses consultantes.
Je sais très bien que pour certains ( ou certaines ) d'entre-vous ces deux responsabilités coulent vraiment de source de la part du professionnel ( moi ici dans l'exemple ), mais je peux vous assurer que des soi-disant professionnels n'en font pas de cas de ça. Ces deux responsabilités sont d'ailleurs inscrites à ma charte de déontologie. Mais tout le monde, hélas, n'est pas comme moi. Il ne faut jamais sous-estimer le besoin d'argent et l'appât du gain que certaines personnes ont.
Je vais vous raconter une anecdocte sur le sujet qui vous fera certainement réfléchir. Vous pourrez voir ainsi que je suis soucieux de mes consultants et de mes consultantes. Je tiens vraiment à lutter contre toutes addictions et à la voyance encore plus. Je veux, même si je leur donne des informations sur votre avenir, que vous puissiez garder votre " Libre Arbitre " et votre pouvoir décisionnaire.
Cette histoire remonte à une dizaine d'années. J'effectuais comme d'habitude mes consultations de voyance. J'avais des nouveaux consultants, des nouvelles consultantes et puis des habitués. Quand je parle d'habitués, je ne parle pas de " Fidèles ", je ne suis pas un gourou ou un guide spirituel.
Dans mes " habitués" j'avais une dame d'un certain âge que je nommerais ici, pour l'histoire, Huguette.Cela fait plusieurs fois qu'Huguette me consultait. vous vous doutez bien c'est parce que les choses arrivaient. Huguette avait l'habitude de venir me consulter en début d'année. Puis un jour Huguette, qui m'avait déjà consulter en début d'année vient me reconsulter en juin, cela arrive parfois les gens ont besoin de précisions sur ce que j'ai vu. Je vais la deuxième consultation de voyance d'Huguette. Pour moi, cétait bon, l'affaire était réglée et les mois se passent. En septembre, Huguette me rappelle pour avoir un nouveau rendez-vous de voyance. Forcément, je lui demande pourquoi elle souhaitait avoir à nouveau un rendez-vous de voyance, elle m'a dit mot pour mot : " Je veux connaître la suite de l'histoire ". Elle parlait de l'histoire d'amour de sa petite fille avec un jeune homme, puisque jusque là tout ce que j'avais annoncé est arrivé.
Vous aurez donc compris pourquoi je suis très attentif aux personnes sensibles, mêmes fragiles etc qui pourraient abuser et devenir des personnes addictes à la voyance.
QUELS SONT LES RISQUES D'UNE PERSONNE ADDICT À LA VOYANCE ?
Avant de parler d'addiction à la voyance, on peut parler de personne addict à un voyant ou à une voyante. Une personne ( consultant ou consultante ) va écouter un praticien ( voyant, voyante, médium, astrologue etc ). Donc l'addiction à la voyance est forcément dû au voyant. Attention ce n'est pas parce que le voyant ( ou la voyante ) est mauvais dans ce qu'il ( ou qu'elle ) fait mais c'est tout simplement qu'il ou qu'elle doit limiter le nombres de consultations de voyance par personne et respecter un laps de temps entre les consultations de voyance qu'il ou qu'elle lui prodigue.
Pourquoi ne pas laisser chaque personne choisir le nombre de consultations de voyance qu'elle peut avoir ?C'est simple si la personne qui consulte ( le consultant ou la consultante ) fait appel sans cesse à son voyant ou à sa voyante, elle peut se mettre sous sa coupe et l'écouter aveuglement. Donc si le voyant ou la voyante est honnête, il ou elle fera attention à la récurrence des consultations de voyance demandées. Si le consultant, ou la consultante, tombe sur une personne mal attentionnée, elle risque de voir sa vie aller à vau-l'eau. Les gourous, les sorcieres, les faiseurs de miracles existent toujours. Ils font d'ailleurs les titres régulièrement de faits divers. N'oubliez-pas que le but ultime à ses faiseurs de miracles c'est juste de vous " SOUTIRER " le plus possible d'argent.
COMMENT DEVIENT-ON ADDICT À LA VOYANCE ?
Il a plusieurs raisons qui font qu'on peut devenir addict à la voyance ou aux prédictions d'un voyant.
Voici ci-dessous, les principales raisons ou une addiction à la voyance peut vite arriver :
- Vous n'étiez pas bien il y a quelque temps et votre dernière consultation de voyance vous a aidé
- Votre voyant ou voyante vous guide ( alors que ce n'est pas son rôle !) lors de vos consultations de voyance.
- A chaque soucis ou problème que vous avez rencontré votre voyant vous répond ou vous fixe un rendez-vous voyance rapidement.
- Le stress et l'angoisse vous pétrifient donc vous préférez faire appel à une personne extérieure à votre vie pour régler vos problèmes.
- Les personnes deviennent addict à la voyance dû à des promesses de " Marabouts " " Sorciers " qui vous promettent des miracles ( retour de l'être aimé , guérison miraculeuse etc ).
Voila, environ, les raisons qui font que les personnes peuvent être addict à la voyance, aux consultations de voyance, à des voyants etc.
COMMENT SAVOIR SI ON EST ADDICT À LA VOYANCE ?
Le véritable conseil que je puisse vous donner est le suivant : si vous avez besoin de consulter un voyant ( ou une voyante ) pour prendre une décision à chaque fois, c'est que vous êtes addict. Vous êtes accro si vous préférez aux prédictions et à la voyance.
Bien entendu, si vous voyez le même symtôme dans votre entourage ( amies ou famille ) c'est que la personne ou les personnes sont aussi accro à la voyance.
QUELS SONT LES RISQUES D'UNE PERSONNE ADDICT À LA MÉDIUMNITÉ ?
Les risques sont beaucoup plus importants pour une personne addict à la médiumnité qu'à la voyance. Quand on fait appel à un médium c'est toujours pour dialoguer avec une âme défunte, un cher disparu. On est émotionnellement plus fragile, plus vunérable. Lorsque le médium est bon le dialogue avec le défunt est limpide et le consultant ou la consultante ne veut pas laisser reposer en paix la personne. Elle ne veut pas interrompre le dialogue avec la personne décédée car elle est totalement dans la tristesse. Le plus grand risque que le consultant ou la consultante risque d'avoir c'est l'isolement. La personne risque de s'isoler socialement si elle devient addict aux dialogues d'outre-tombe. L'isolement peut être familial ou même professionnel. Le médium un don une grande part de responsabilité lorsqu'il sent la fragilité d'une personne.
COMMENT SORTIR DE L'ADDICTION À LA VOYANCE et OU LA MÉDIUMNITÉ ?
Quelques conseils pour sortir d'une addiction (voyance ou médiumnité)
Premier conseil : Vous n'êtes pas seul (e)
Beaucoup de personnes ayant peur du regard de l'autre ( son mari, sa femme, voir un collègue de travail) n'ose pas parler de son addiction. J'ai constaté avec le temps que les personnes addict à la voyance ou même à la médiumnité savent très bien qu'elles ont un problème avec çà.
N'hésitez-pas en parler autour de vous, dites bien aux personnes qui vous connaissent que c'est plus fort que vous, vous devez savoir ou vous devez communiquer, elles le comprendront. elles vous écouteront, cela vous sera déjà d'une très grande aide.
Deuxième conseil : Espacez de vous même vos rendez-vous de voyance
Dites-vous bien que notre cerveau gère tellement d'informations à la fois que lui rajouter parfois d'autres informations peut tout simplement le faire bugger. A notre époque, il n'est pas rare d'entendre des mots comme : Burn-out, dépression, anorexie etc...Voilà déjà des signes avant-coureurs qui montrent que votre cerveau est déjà en surchauffe. Puis, je vais vous dire, si un événement est inscrit dans votre vie, il sera encore présent par la suite, donc pas de précipitation pour avoir un rendez-vous de voyance. Encore moins pour avoir un dialogue avec une personne décédée, je vous rappelle qu'elle a le temps, puisqu'elle est morte.
Troisième conseil : Parlez-en avec votre voyant
En plus de quinze ans de " métier ", j'ai déjà eu 2 fois le cas. Après avoir discuter avec les deux personnes concernées, j'ai tempéré leur demande. Elles sont quand même venues me voir mais plus d'un an après, en me disant : Vous aviez raison Stéphane, il n'y avait pas d'urgence.
Dans tous les cas, si vous avez besoin d'échanger sur le sujet de l'addiction ou si vous avez besoin d'aide dessus, n'hésitez-pas à me solliciter, je répondrai à toutes vos questions ou interrogations sur le sujet de l'addiction à la voyance ou sur l'addiction à la médiumnité. Je vous aiderai si je le peux.